présentation brève, incomplète et surement fausse

Je vais m’atteler à mon tour à ce périeux exercice de la présentation de soi.
Que dois-je dire ? Que dois-je taire ?
Qu’est ce qui est intéressant ? Qu’est-ce qui est inintéressant ?
Les idées se bousculent dans ma tête, je ne sais par où commencer, je ne sais par où finir. Je n’ai aucun cheminement logique, d’ailleurs la vie est-elle logique ?
Faut-il essayer d’expliquer les évènements ? Faut-il juste les énumérer sans chercher de cohérence à cette entité si mystérieuse qu’est la vie ?

Je n’en ai personnellement aucune idée. Je vais ainsi me lancer dans un vide profond, un saut vers l’inconnu, un endroit de mon esprit où il n’y aura que mon clavier qui tapera ce que je lui dirais de taper et moi.
Ainsi, qui suis-je ? Comment puis-je me décrire ? Je sens, au fond de moi, une admiration pour la franchise de Paul, pour la timidité de Jessica, pour la conviction de Stéphane, pour la modestie et le reniement de Mathias, ...
Et moi, c’est de moi dont je dois parler dans cet esprit. Que suis-je capable de produire avec un clavier ? Un enchaînement de mots, comme tout le monde me direz-vous. Cependant, quel sens donné à cet enchaînement ?
J’essaye de parler pour que vous puissiez interpréter mes propos afin de dégager mon caractère. Cette chose, j’en suis personnellement incapable. Mais, même ceci fait, nos paroles représentent-elles totalement notre être ? Disons-nous ce que nous avons envi de dire ou bien ce que nous pensons que les autres ont envi d’entendre ?
Je vais essayer d’entrer dans cette phase de description de soi. Je ne puis cependant rien vous garantir. Je vais exprimer les choses comme j’ai envi de les ressentir. Je n’ai aucune raison de penser que cette description me reflète, d’ailleurs elle ne me reflètera pas, elle reflètera juste celui que j’ai l’impression d’être, à un moment donné, avec des facteurs extérieurs qui influent énormément sur mon état.
Nous avons toute une vie pour apprendre à nous connaître nous-même. Je sais aujourd’hui que je ne serais jamais qui je suis au fond de moi. Les autres, ceux qui vivront en ma compagnie, le découvriront peut être un jour. Cependant, je ne suis pas sur de vouloir le savoir même si je suis à la recherche de cette connaissance.
Dois-je raconter les souvenirs d’enfance pour qu’on me connaisse mieux ? Ces souvenirs appartiennent au passé, cependant le passé permet-il de comprendre le présent ? Je ne sais que faire... Ne dois-je pas plutôt essayer de comprendre le fond de ma pensée ?

Après ce blabla, inutile pour certains, fondamental pour d’autres, pour moi ni l’un ni l’autre et à la fois les deux en même temps, je vais essayer de me décrire :

Le seul mot qui me semble approprié pour me décrire est le mot CONTRADICTOIRE.

Il y a quelques jours, ma cousine a acheté un agenda où figurait dessus l’inscription « j’aime les extrêmes ». Je me suis dit, cette phrase est ma pensée, mon raisonnement. En faite, cette phrase décrit juste que je ne puis trouver un milieu dans mes pensées. Sur un même sujet, je passe d’un moment de gaieté à un moment de tristesse sans influence extérieur. Deux pensées totalement en contradiction se juxtaposent l’une sur l’autre dans mon esprit. Malgré que l’une annule systématiquement l’autre, je ne puis me résoudre à démontrer rigoureusement une des deux pensées.

Au niveau des désirs, la même chose se produit : je souhaite obtenir quelque chose, mais je souhaite aussi son opposé. Prenons un exemple (volontairement impersonnel, je ne puis citer celui qui me brûle l’esprit, la pression social étant trop forte), je suis à Paris, je m’ennuie, j’ai envi de partir découvrir de nouvelle chose ; je suis en voyage, je découvre, je rêve de retrouver mon chez-moi parisien. Ce n’est pas que je ne puis profiter de chaque instant de ma vie, je ressens une majorité de bonheur de mon enfance. J’ai conscience de la chance que j’ai d’avoir cette vie. Ce que j’essaye d’expliquer, très mal je le sais mes doigts dérapant de mon clavier, est que deux choses matériel (ou considérée par moi-même comme matériel), totalement contradictoire, sont dans mon esprit. Ceci amène une contradiction de mes envies.

Au niveau du raisonnement, le flou total dans mon esprit. Les gens qui sont supposés s’y connaître me disent de faire confiance à mon intuition, cependant comment faire quand elle va à l’encontre du cerveau ? Et quand le coeur s’en mêle, me voici avec trois idées, toutes contradictoires. J’ai du mal à lier les idées à leurs créateurs. D’ailleurs, d’où vient l’intuition ? De l’inconscient ? Dans ce cas, il ne peut s’agir de l’inconscient de Freud. De quel inconscient s’agit-il ? Une petite voix qui vient du fond de mon cerveau, qui me conseille, qui essaye de me guider. Cependant, comment lui faire confiance quand elle est en opposition à la logique et aux sentiments ? Je n’ai pas d’exemples qui la mettent en péril mais je n’ai pas cherché. Est-ce une flemme qui m’a trop souvent caractérisé ? La peur de perdre un idéal à qui je ne fais pas confiance ?


J’ai ici fini une présentation de moi par moi-même, incomplète au possible, qui pose plus de questions qu’elle ne résolve de problèmes.
J’espère par cette brève présentation que ceux qui ne comprenaient pas certaines de mes décisions vont réussir à les comprendre, à découvrir pourquoi j’ai si souvent changé de projet en route, ...

Aurélien

J'aime beaucoup ta présentation Aurélien, c'est original et en même temps tu soulèves plein de question que je suis sure que la plupart des umistes se posent de temps en temps. Mais peut être te poses tu trop de question...

Soledad, tu as entièrement raison, je me pose plein de question sur mon existence. Je cherche toujours à savoir ce que je vaux, en quoi mes actions peuvent être profitable aux autres, en quoi je peux m'améliorer,... Cependant, en 17 ans, je n'arrive toujours pas à me connaître totalement et j'ai suis quelqu'un plein de contradictions qui cherche toujours sa voie.

Sinon, sur le fait de savoir si je m'en pose trop... trop signifie plus que nécessaire avec un surplus qui entraîne du négatif. Sur soi-même, je ne pense pas qu'il soit possible de se poser trop de questions, par contre tu as raison, sur d'autres sujets, je me questionne (ainsi qu'autrui) énormément, alors que je devrais des fois juste laisser le temps faire ce qu'il a à faire et me rattacher au destin.

je pense que c'est tout à fait normal de ne pas se connaitre totalement en 17 ans

Ne pas se connaître totalement à 17 ans est tout à fait normal.
Je sais que j'ai déjà la chance d'avoir des valeurs (fondamentales pour moi) qui me permette de ne jamais faire de grosses erreurs.

Cependant, je suis quelqu'un de perfectionniste et je cherche toujours à m'améliorer. Je trouve que ma connaissance de moi est trop faible (j'ai quand même remarqué seulement à 17 ans que j'étais quelqu'un de timide et très sensible et encore... c'est car mon prof de tennis me l'a démontré avec difficulté...).
Ceux qui me connaissent depuis longtemps, me connaissent mieux que je me connais moi-même. Je ne sais pas si c'est comme cela pour tout le monde mais j'avoue que cela me fait poser certaines questions...

a propos de tes 3 idées contradictoire, je te dirais d'aller voir du côté de
]
cette chanson

de Grand corps malade, qui synthétise assez bien certaine des problème essentiel, d'ordre masculin.

Sinon une bien belle présentation, félicitation.

Je viens t'écouter le texte (qui n'est pas trop une chanson) et j'avoue que je suis assez choqué.
En comparant les trois centres émetteurs que j'ai cité à ceux du texte, cela signifirais que la petite voix ne serait qu'une réponse à un désir sexuel. Pour moi, la petite voix (cette expression fait vraiment pueril, mais je ne vois pas d'autre moyen de la nommer) relève en faite de notre inconscient. Je ne pense pas que nous voyons le monde dans lequel nous vivons, du moins pas consciemment. Par contre inconsciemment, nous connaissons très bien notre monde, nous savons analyser toutes les situations, nous voyons des choses évidentes dans l'inconscient mais totalement inexplicable dans le conscient.
Ainsi, toujours selon moi, la petite voix se manifeste quand nous sommes dans des situations désespérées (pas forcément amoureuse) pour essayer de nous guider et de comprendre ce qui nous arrive. Le problème est que cette petite voix est tellement imperceptible qu'elle est souvent confondu avec des conditionnements involontaires que nous nous faisons pour qu'un sujet tourne en notre faveur.
Voici comment j'analyse ce troisième centre émetteur, cependant, je peux avoir totalement faux

Aurélien

PS : cette théorie (sortie c'est vrai sur le sujet "le désir peut-il se satisfaire de la réalité" donc un peu balancé) m'a valu un 9 et un reproche de mon prof de philo au bac

désolé... la flemme de lire

Mais e'ai lu le début, je trouve sa pas mal !